Jour 18 & 19

Posted by Jade on 2 mars 2011

18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?

Oui, tant que c’est possible, mais ça l’est quasi toujours dans les longues phases d’écriture. Je mets en général de l’instrumental seulement (sinon je vais dériver sur le texte du morceau) et quelque chose que je connais. Plutôt que d’être distraite par les bruits environnants (chez moi c’est du plus que simple vitrage) je vais ainsi me faire un environnement sonore familier, une espèce de cocon sensoriel. Sans compter l’apport de la musique à créer une ambiance ! Bon à ce stade vous avez du déduire que mes fonds sonores sont presque exclusivement des OST.

Du coup je vous livre mes préférences en la matière, en faisant l’impasse sur les classiques des classiques (si vous ignorez encore que John Williams, Hans Zimmer, Danny Elfman, James Horner ou même David Arnold et James Newton Howard sont de fabuleuses sources d’inspiration, venez vous service sans honte ni scrupule dans ma CDthèque : ) mais en restant dans de la grande orchestration. Un petit clic sur les noms et prénoms pour parfaire la démonstration – mais on passera sur l’image, vous n’écrivez qu’avec le son après tout :

- Murray Gold (pour réveiller votre sens du détail, de la finesse, de la poésie et de l’absurde)

-Bear McCreary (pour vous mettre d’humeur épique, vous injecter une ambition dépourvue de grandiloquence)

- Christopher Beck (pour vous torturer un peu, d’ailleurs toute splendide soit-elle, n’écoutez peut-être pas la seconde suite seul dans le noir)

- Jeremy Zuckerman (pour faire abstraction du reste, entrer en harmonie avec votre muse)

D’ailleurs ils sont tellement bons que j’aurais pu mettre n’importe quel des commentaires à la suite de n’importe quel nom.

19. Pouvez-vous écrire partout ?

Tant que c’est techniquement faisable oui. Encore que ce soit plus souvent des facteurs sociaux qui puissent m’en empêcher (tenez y’a quelques semaines, à un colloque, j’ai attendu de voir d’autres gens se mettrent à « prendre des notes » pour oser ôter mon regard de l’orateur et de son power-point bourré de fautes pour me mettre à mon bouquin.) Après je n’écrirai pas forcément de la même façon selon l’environnement, mais il est m’est arrivé d’aligner des pages de prose pendant des cours dont je jugeais l’intérêt très relatif ou de planifier 4 chapitres consécutifs dans un wagon de train colonisé par une troupe de scouts beuglant en verlan. Après tout c’est aussi un des indéniables pouvoirs magiques de l’écriture que de permettre de s’abstraire du reste.

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