13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
Je ne doute pas en avoir, si je ne peux pas trop en parler c’est que je les identifie probablement mal (après tout si je les détectais immédiatement je ferai en sorte de travailler le problème.) De mes dernières observations, je peux au moins parler des incises. Je remarque souvent à la relecture en faire beaucoup. Des incises, des subordonnées, des parenthèses… des insertions d’idées dans des autres en somme (relevant parfois, oui, encore, de connexions aléatoires.)
Dans le même ordre d’idées, si le roman est écrit à la première personne, j’ai tendance à donner dans la digression, à suivre le fil (ou plutôt les fils, voire la toile d’araignée…) des pensées du narrateur. Après je ne sais pas si c’est un mal, je n’ai pas eu l’occasion de visiter tant de cerveaux humains que ça mais je ne suis pas sûre qu’il y ait beaucoup de gens qui pensent de façon cohérente, ordonnée et logique.
… En posant ça par écrit je me rends donc compte que mes « tics » d’écriture rejoignent ceux qui font le reste de mon quotidien : une très certaine propension à créer / vivre dans le bordel. Mais c’pas ma faute, c’est dans le désordre que je me sens bien…