05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
J’aimerais ! Entre les horaires d’esclave salariée, les basses besognes du quotidien et la vie sociale je peine déjà à trouver un moment privilégié pour dormir. J’ai essayé d’écrire le matin : ça fonctionne très bien le week-end, mais en semaine, si on considère que mon « organisation » ne me permet même pas d’avaler un petit déj depuis 2 jours, on comprendra que je n’essaie même pas. J’ai par contre commencé à écrire au bureau même, passé mes heures officielle : un bon clavier, pas de distraction et le sentiment agréable de la journée de boulot derrière soi, ça aide bien. Alors qu’une fois rentrée, je ne vois pas tant une plage horaire libre pour écrire que d’autres choses à faire à la maison.
Ce qui compense cette absence de « moment privilégié » c’est par contre la capacité à le faire n’importe où n’importe comment dès que l’occasion se présente (soyez gentils de m’épargner les interprétations possibles de cette phrase hors contexte), que ce soit comme l’autre jour, une demie-heure sur un coin de table au cours d’un colloque, 5 minutes dans le métro ou une après-midi où la télé serait tombée en panne de libre. Ce qui finalement correspond bien à mon rapport à l’écriture : c’est quelque chose que j’aime faire, qui s’insère naturellement (et plutôt bien au final) dans mon quotidien, et pas une tâche à laquelle je devrais m’atteler selon des contraintes. Enfin… je crois…
J’espère…